ANEXO XLIII

Tunísia - Pegglorate le prospettive per l'ollo d'ollva. Prezzi in aumento

Negli ambienti commerciali tunisini, si parlava di una produzione di olio di oliva dal raccolto di olive 1955, oscillante fra 16500 e 27 000 tonnellate corte (l short tonn. = kg. 907,185). La prima cifra corrisponderebbe appena alla metà del minimo previsto nell'ottobre scorso. La produzione di quest'anno risulterebbe quindi la piú bassa dal 1947 in poi.

Al 15 dicembre, però, le valutazioni si aggiravano intorno alle 13 000 tonnellate metriche.

Di conseguenza, i prezzi hanno fatto uno sbalzo all'aumento del 20-25% in confrontto all'otobre scorso. II «lampante» ossia la qualità piu corrente sul mercato locale, è stato quotato il 30 novembre, a Sfax, 290 franchi al chilogrammo; le gradazioni per l'esportazione, come l'«extra» ed il «sopraffino», alla stessa epoca, quotavano 320 franchi.

L'annuncio dell'importazione temporanea di 10 000 tonellate metriche di «lampante» da raffinare e riesportare, è stato accolto con poço entusiasmo dagli ambienti commerciali i quali trovano che tale misura non possa sortire alcun effetto e che sarebbe stato più saggio permettere l'importazioni di olii di seme per il consumo locale. Sembra, invece, che il presidente dell'Office de l'Huile d'0live abbia dichiarato che l'importazione di olio di semi sia contraria alla política dell'organizzazione.

(Extracto duma nota do Office de l'Huile d'Olive de Tunisie)

La situation oléicole en Tunisie

Les évaluations d'août étaient, pour la Tunisie, de 22 000-29 000 tonnes dont:

10 000 à 12 000 tonnes pour le Nord;

5 000 à 7 000 tonnes pour le Centre;

6 000 à 8 000 tonnes pour le Sud;

l 000 à 2 000 tonnes pour l'Extrême-Sud.

Le gros de la production étant dans le Nord, les achats sur pieds furent nombreux. Dès septembre, on payait 37 francs le kilog. D'olives à Ghardimaou. À Zaghouan, les achats commencèrent à 27 francs le kilog. À Tébourba, on enregistra 41 francs et même, suivant certaines estimations particulières, 48 francs.

Les cours pour olives cueillies et pesées ne dépassèrent pas 44 francs, mais les ventes d'olives sur pieds et sur estimation de l'acheteur dépassèrent ce cours.

Les acheteurs furent souvent dans l'obligalion de cueillir en vert. Nous estimons que cette cueillette prématurée a occasionné une reduction de rendement de près de 40 %. Il nous a été donné de voir des lots d'olives Guim produites dans le même secteur, ayant donné 60 de rendement au caffis en vert et 105 après maturité relative.

Aux phénomènes naturels défavorables à la production s'ajoutent, cette année, des causes particulières difficiles à analyser: c'est ainsi que la production Olives Nord ne donnera pas, en rendement, le maximum

Qu'elle aurait pu atteindre, tandis que le secteur Sud, Caidat de la Skhira, dans la zone Maharès, a surpris lês oléifacteurs, le caffis, mesure chechia, ayant donné dès le début des rendements variant entre 110 e 155 kilogs, d'huile.

Des rendements extrêmement variables sont également enregistrés pour les grignons. Rendements allant de 120 dans le Nord à 130-140 Centre-Sud.

Avec les éléments valables à 1'époque, on pouvait évaluer la fabrication d'huile d'olive Tunisie, au 15 décembre 1955, à 12 950 tonnes.

Une amélioration des rendements a été constatée dans la région du Nord au cours de la deuxième quinzaine de décembre.

Les apports sur le marche de Sfax ont été en diminuant constamment jusqu'à fin décembre. Ou a enregistré des pointes d'apports les 22 et 25 décembre.

En ce qui concerne le marche de Maharès, les arrivages se sont arrêtés au 16 décembre, tandis qu'à Zarzis et Djerba ils étaient virtuellement terminés les premiers jours de décembre.

Dans le Sahel, seul le marché d'Enfidaville était encore quelque peu fourni au 31 décembre 1955.

II est difficile d'apprécier la fabrication régionale reflétant les tonnages réels de production des différents secteurs étudiés, en raisou du fait, en particulier, qu'un pourcentage assez important des grignons traités dans le Centre provient d'huileries du Nord.

Au 31 décembre 1955, on évaluait la fabrication, toute Tunisie, à 17 000 tonnes d'huile d'olive.

(Extracto duma nota do Office de l'Huile d'Olive de Tunisie)

La température a été favorable à l'oléiculture; on aurait pu craindre le gel dans certain secteur et fort heureusement cette catastrophe aura été évitée.

La vague de froid qui a provoqué, dans des régions oléicoles entières de quelques pays producteurs, une situation alarmante, n'aura pás été néfaste à l'olivier en Tunisie.

Des pluies dans les secteurs Nord et Centre ont ajouté aux espoirs que l'on fonde, tandis que celles tombées dans le secteur Sud permettront d'attendre fin mars.

On peut considérer que la cueillette est terminée; quelques flots restent encore, mais insignifiants, dans des secteurs Nord de la Tunisie.

La fabrication a continué jusqu'au 15 février dans de très rares usines; on peut estimer à 20 000 T d'huile la quantité produite à cette date.

II semble que les qualités extra et fines se raréfient.

Cotées à 330-344 F le 18 janvier, les extra sont passées successivement, sur le marche de Sfax, à 345-352-368 F pour terminer, le 14 février, à 372 F.

Quant aux lampantes base 3º, il semble qu' elles ne soient plus cotées en base 3, mais en acidité telle que, et elles sont passées de 296 F le 15 janvier, à 331 et 320 F le 13 février.

Sur la place de Sousse, les cours ont suivi la même progression, le plus haut cours ayant été noté les 29 et 31 janvier, à 376 F pour les extra. Les lampantes suivent mais, contrairement à la place de Sfax, elles font l'objet de vente à base acidité 3%, quelques affaires seulement étant notées en telle quelle.